Acquérir un bien immobilier à plusieurs est une démarche qui requiert organisation et anticipation. La Société Civile Immobilière (SCI) offre une alternative séduisante, permettant non seulement de structurer la propriété collective, mais aussi d’établir des règles précises pour la gestion partagée. Dans un contexte où la gestion patrimoniale est plus que jamais stratégique, créer une SCI devient un levier incontournable, que l’on soit famille, investisseurs ou entrepreneurs cherchant à optimiser leur patrimoine immobilier. Face à la complexité des formalités et à la nécessité d’assurer la conformité juridique, des plateformes telles que Legalstart, Contract Factory ou Captain Contrat se positionnent comme des alliées précieuses pour guider pas à pas les futurs associés.
Comprendre la création d’une SCI avec Legalstart : les fondamentaux à maîtriser
La Société Civile Immobilière est une structure dédiée à la détention et la gestion collective d’un ou plusieurs biens immobiliers. Pour démarrer une SCI, il faut au moins deux associés, personnes physiques ou morales. Ces associés contribuent au capital social par des apports en numéraire ou en nature et reçoivent en échange des parts sociales qui déterminent leur poids dans la gestion et la répartition des bénéfices.
Legalstart, aux côtés de concurrents comme Rocket Lawyer, LegalPlace et Agil’IT, facilite la constitution de cette entité juridique, particulièrement grâce à son interface intuitive et ses outils en ligne sécurisés. Le recours à ces plateformes permet de rédiger les statuts, publier l’annonce légale, et déposer le dossier d’immatriculation au Registre du commerce et des sociétés (RCS) sans se déplacer.
Il est indispensable lors de cette étape initiale de correctement définir les statuts. Ceux-ci devront préciser des éléments clés :
- La forme sociale (en l’occurrence SCI, avec ses implications civiles notamment) ;
- L’identité, les droits et les obligations des associés, nombre minimum et mode d’association ;
- La durée de vie de la société, souvent fixée à 99 ans renouvelables ;
- La dénomination sociale, ou raison sociale, à choisir avec soin car elle identifie juridiquement la SCI — pour mieux comprendre cette notion, consultez cette ressource approfondie ;
- Le siège social, qui peut être domicilié au domicile du gestionnaire ou à une autre adresse spécifique ;
- L’objet social, qui doit impérativement relever d’une activité civile et non commerciale, conformément au statut juridique de la SCI ;
- Le capital social, librement déterminé mais essentiel pour refléter la capacité d’apport des membres et rassurer les partenaires financiers ;
- Les modalités d’organisation et pouvoirs du ou des gérants qui administreront la SCI au quotidien ;
- Les règles concernant la cession des parts sociales et la gestion des assemblées générales.
Pour éviter les litiges et optimiser la gestion, la rédaction des statuts n’est pas à prendre à la légère. LegalStart offre des modèles personnalisables qui aident à baliser ces axes essentiels, mais l’accompagnement par un professionnel comme un avocat ou un expert-comptable, voire via des plateformes comme JuriDesk ou Le Droit Pour Moi, peut s’avérer judicieux selon la complexité du montage.

Les apports au capital et leur valorisation
Chaque associé doit procéder à un apport, élément fondateur de la société. Les apports peuvent être :
- En numéraire : somme d’argent versée sur un compte bancaire ouvert au nom de la SCI, avec une attestation de dépôt des fonds nécessaire pour l’immatriculation ;
- En nature : biens immobiliers ou mobiliers apportés à la société. Ceux-ci nécessitent souvent une expertise réalisée par un commissaire aux apports lorsque la valeur dépasse 30 000 € pour garantir l’équité entre associés.
Le montant total des apports constituera le capital social, mention qui doit impérativement figurer dans les statuts. Il est possible d’opter pour un capital variable, avec un plafond et un plancher, ce qui donne une plus grande souplesse de gestion.
Contrairement aux sociétés commerciales telles que la SARL ou la SAS, la SCI ne requiert pas systématiquement le dépôt officiel du capital à la banque. La responsabilité indéfinie des associés incite toutefois à une transparence claire des apports.
Pour en savoir plus sur la structuration financière des petites structures et leur impact comptable, des articles tels que ceux disponibles chez MisterSociete offrent un éclairage précieux.
| Type d’apport | Description | Conditions spécifiques |
|---|---|---|
| Numéraire | Versement d’argent sur le compte bancaire de la SCI | Attestation de dépôt requise pour l’immatriculation |
| Nature | Biens meubles ou immeubles apportés à la SCI | Expertise obligatoire par commissaire aux apports si > 30 000 € |
| Variabilité du capital | Capital avec seuil plancher et plafond | Permet une gestion flexible du capital social |
Formalités et démarches indispensables pour immatriculer une SCI avec Legalstart
La création d’une SCI s’accompagne de plusieurs formalités administratives dont la réussite conditionne la validité juridique de la société. Legalstart ou d’autres solutions juridiques digitales telles que Contract Factory ou Captain Contrat permettent de mener ces étapes à bien efficacement.
Parmi ces formalités, la publication d’une annonce légale est incontournable. Elle doit être publiée dans un Journal d’Annonces Légales (JAL) agrée du département d’implantation de la SCI, afin d’assurer publicité et transparence.
Cette annonce doit comporter impérativement :
- La forme juridique (SCI) ;
- Le nom de la société ;
- L’adresse du siège social ;
- Le capital social ;
- Le nom du ou des gérants ;
- La date de début d’activité.
Son prix varie généralement entre 189 € et 221 € HT selon le département (par exemple à La Réunion ou Mayotte, le tarif est plus élevé). Après publication, l’attestation de parution sera remise pour constituer le dossier d’immatriculation.

Le dépôt du dossier de création se fait désormais en ligne via le guichet unique, plateforme accessible et rapide. Le dossier doit comprendre :
- L’original des statuts signés et datés ;
- L’attestation de publication de l’avis dans le JAL ;
- La déclaration de non-condamnation et attestation de filiation du gérant ;
- Le justificatif d’identité du dirigeant ;
- La déclaration des bénéficiaires effectifs de la société ;
- Un justificatif de jouissance des locaux (domiciliation).
L’inscription au RCS officialise la naissance juridique de la SCI, qui reçoit alors un numéro SIREN et un extrait Kbis, pièce maîtresse attestant de son existence légale. Cette immatriculation dématérialisée est analysée par le greffe du Tribunal de commerce, qui peut demander des compléments si besoin.
| Formalité | Description | Délais / coûts |
|---|---|---|
| Publication annonce légale | Informer les tiers via un JAL agréé | 189 € à 221 € HT, selon département |
| Dépôt dossier immatriculation | Dossier complet via guichet unique | Environ 90 € (émoluments greffe + bénéficiaires effectifs) |
| Réception extrait Kbis | Atteste la personnalité juridique de la SCI | Après acceptation du dossier, en 24h |
Les avantages de passer par une plateforme en ligne pour créer sa SCI
Dans la création d’une SCI, passer par des plateformes en ligne comme Legalstart, Captain Contrat ou LegalVision propose une simplification considérable des démarches. Ces outils cloud offrent :
- La rédaction assistée et personnalisée des statuts selon le profil des associés ;
- La gestion optimisée de toutes les formalités administratives ;
- Une meilleure sécurisation juridique grâce à la validation automatique des documents ;
- Un gain de temps en comparaison d’un parcours traditionnel en cabinet ou chez le notaire ;
- Une réduction des coûts, tout en gardant la possibilité d’un conseil expert selon les offres choisies.
Cependant, ce choix suppose que les associés disposent d’une certaine autonomie et connaissent le cadre légal. Pour des montages complexes, l’appui d’un avocat ou d’un expert-comptable reste recommandé. Vous retrouverez sur le site MisterSociete des comparatifs d’outils destinés à la création d’entreprises, utiles aussi pour les SCI.
Distinguer les différents types de SCI en fonction de votre projet immobilier
Pour structurer avec pertinence une SCI, il est fondamental de choisir la forme la plus adaptée à son objectif parmi plusieurs variantes existantes :
- SCI de gestion ou de location : la plus classique, elle vise à détenir des biens pour les louer tout en optimisant leur gestion administrative ;
- SCI familiale : réservée aux membres d’une même famille, elle facilite la gestion et la transmission patrimoniale avec plus de souplesse que l’indivision classique ;
- SCI de construction-vente (SCCV) : orientée vers un projet de promotion immobilière, achat de terrain, construction et revente avec plus-value ;
- SCI d’attribution : elle permet de répartir le patrimoine immobilier construit ou rénové entre associés selon la quote-part prévue dans les statuts ;
- SCI de jouissance à temps partagé : adaptée aux groupes d’amis ou associés désirant acquérir une résidence secondaire à partager sur une période définie.
Ce choix conditionne le régime fiscal, les modalités de gestion et le cadre légal applicable. Se projeter clairement dans son objectif d’usage et d’investissement facilite le paramétrage du projet dès la création. Pour approfondir le sujet de la gestion locative et des implications de la TVA sur les loyers, vous pouvez consulter cet article spécialisé.
| Type de SCI | Objectif principal | Aspects spécifiques |
|---|---|---|
| SCI de gestion/location | Détention et gestion locative de biens | Gestion classique adaptée à la location |
| SCI familiale | Constitution et transmission familiale du patrimoine | Facilitation de la transmission intergénérationnelle |
| SCI construction-vente (SCCV) | Promotion immobilière avec revente | Projet commercial nécessite professionnels spécialisés |
| SCI d’attribution | Répartition des lots entre associés | Division précise selon les parts sociales |
| SCI jouissance à temps partagé | Partage temporaire d’une résidence secondaire | Utilisation collective pendant une période définie |
Le choix du type de SCI influence non seulement le montage juridique mais aussi l’absence ou présence d’actes notariés à réaliser, notamment en cas d’apport d’immeuble, où l’intervention du notaire est obligatoire.

Fiscalité de la SCI : options, déclarations et gestion à anticiper en 2025
La fiscalité de la SCI est un facteur clé dans la planification de la détention immobilière. Par défaut, une SCI est soumise à l’impôt sur le revenu (IR) dans la catégorie des revenus fonciers. Cela signifie que chaque associé déclare sa quote-part des bénéfices au prorata de ses parts sociales dans sa déclaration personnelle.
Les associés peuvent cependant opter pour l’impôt sur les sociétés (IS). Cette option, cumulable avec diverses stratégies fiscales, permet notamment :
- Une déduction complète des charges, y compris les amortissements des immeubles, réduisant ainsi le bénéfice imposable ;
- Un taux d’imposition fixe de 15 % sur les premiers 42 500 € de bénéfices, puis 25 % au-delà, offrant souvent une meilleure visibilité fiscale ;
- Une taxation différente des dividendes versés, à travers la Flat Tax de 30 % (12,8 % d’impôts + 17,2 % de prélèvements sociaux) plutôt que selon le barème progressif ;
- Une gestion plus complexe impliquant une comptabilité complète et la tenue d’assemblées générales obligatoires.
Il faut noter que la Loi de finances 2024 a modifié certains critères d’imposition, notamment en matière d’IFI et déductibilité des dettes, imposant aux investisseurs de bien examiner leur position avant de choisir l’option fiscale. Par ailleurs, pour disposer d’informations et conseils juridiques adaptés à la fiscalité immobilière, les plateformes comme JuriDesk ou Agence Juridique se révèlent des ressources utiles et expertes.
| Régime fiscal | Aspects clés | Avantages | Inconvénients |
|---|---|---|---|
| Impôt sur le revenu (IR) | Transparence fiscale, déclaration individuelle | Imputation des déficits sur le revenu global possible, simplicité comptable | Distribution des revenus imposée au barème progressif |
| Impôt sur les sociétés (IS) | Fiscalité sur bénéfices de la société | Déduction des amortissements, taux réduit, flat tax sur dividendes | Comptabilité et obligations légales plus lourdes |
Obligations comptables et déclaratives à suivre
Selon le régime fiscal choisi, la SCI doit respecter certaines obligations :
- En régime IR, tenue d’une comptabilité simplifiée permettant de justifier recettes et charges, mais pas nécessairement de produire un bilan complet ;
- En régime IS, obligation de comptabilité commerciale complète, avec bilan, compte de résultat et dépôt des comptes annuels ;
- Déclarations fiscales annuelles : formulaire 2072 pour IR, et formulaire 2065 pour IS ;
- Assemblées générales annuelles obligatoires pour approbation des comptes et affectation des résultats ;
- Tenue des registres des décisions, capital social, bénéficiaires effectifs, etc.
Le recours à un expert-comptable est souvent recommandé, notamment en cas d’option IS, pour garantir la conformité et optimiser la stratégie fiscale.
Gérer la SCI au quotidien : règles, responsabilités et prévention des conflits
Une fois immatriculée, la SCI impose à ses associés une relation codifiée. Le rôle du gérant est central, puisqu’il assure la gestion courante de la société, signe les contrats et réalise les opérations de gestion des biens.
Les décisions importantes, telles que la modification des statuts, l’augmentation du capital ou la cession de parts, doivent être validées en assemblée générale. Cette organisation permet d’éviter les situations conflictuelles courantes dans l’indivision, où chaque décision requiert unanimité.
Voici les principales obligations à respecter :
- Convoquer les assemblées générales régulières avec l’ensemble des associés ;
- Tenir à jour le registre des décisions, essentiel en cas de contrôle fiscal ou juridique ;
- Respecter la répartition des bénéfices et pertes conformément aux parts sociales ;
- Prévenir les conflits via une rédaction soignée des clauses statutaire notamment celles relatives aux cessions, avec possibilité d’exclure un associé en cas de blocage ;
- Gérer la responsabilité indéfinie mais non solidaire des associés, ce qui limite l’impact en cas de mésentente.
Un tableau ci-dessous résume les différences majeures entre SCI et indivision en gestion :
| Critères | SCI | Indivision |
|---|---|---|
| Prise de décision | Majorité fixée statutairement, souvent simple ou renforcée | Unanimité nécessaire dans la plupart des cas |
| Gestion | Déléguée au gérant, supervise les opérations courantes | Chaque indivisaire peut agir avec accord des autres |
| Transmission | Facilité avec cession des parts sociales | Souvent conflictuelle, nécessitant un partage traditionnel |
| Responsabilité | Indéfinie, proportionnelle à la quote-part | Indivise, solidaire entre indivisaires |
Accompagnement pour la création d’une SCI : choisir le bon partenaire
Nombreux sont les professionnels qui accompagnent la création d’une SCI. Face à ce choix, il faut tenir compte des spécificités de chaque acteur :
- Avocat : garant de la conformité juridique, il rédige ou valide les statuts, conseille en cas de problématiques fiscales ou patrimoniales complexes. Honoraires plus élevés mais sécurité accrue ;
- Notaire : indispensable notamment en cas d’apport en nature immobilière, il officialise les actes sous forme authentique et assure la validité des opérations de transfert. Il intervient aussi dans la transmission successorale. Ses tarifs sont réglementés ;
- Expert-comptable : accompagne l’aspect fiscal et comptable, aide à choisir le régime fiscal le plus avantageux, assure la tenue des comptes et les déclarations obligatoires ;
- Plateformes en ligne (Legalstart, Rocket Lawyer, JuriDesk) : offrent une solution économique et rapide pour un montage standard, avec un éventuel accompagnement personnalisé selon l’offre.
Pour maîtriser les différents coûts et éviter des dépenses cachées, n’hésitez pas à comparer les prestations et les avis sur des sites spécialisés.
Tableau comparatif des coûts et services proposés
| Prestataire | Services | Fourchette de tarifs | Avantages | Limites |
|---|---|---|---|---|
| Avocat | Rédaction statuts, conseils juridiques personnalisés | 1 500 € – 3 000 € | Expertise approfondie, sécurité juridique | Coût élevé, délai parfois long |
| Notaire | Actes authentiques, apports en nature | 1 000 € – 2 500 € + droits de mutation | Validité et fiabilité certificative | Prix réglementé, prestations limitées à actes |
| Expert-comptable | Conseils fiscaux, comptabilité, déclarations | 1 200 € – 2 500 € | Optimisation fiscale, accompagnement long terme | Coût, nécessite coordination avec juristes |
| Plateformes en ligne (Legalstart, etc.) | Génération statuts, dépôt dossier, aide simplifiée | 100 € – 300 € | Rapide, économique, accessible à tous | Conseils limités, adaptation faible aux cas complexes |
Exemples concrets de situations où créer une SCI s’impose
Plusieurs contextes illustrent la pertinence du recours à la SCI :
- Transmission familiale : faciliter la gestion des biens et anticiper les successions en divisant le patrimoine en parts sociales, évitant les écueils de l’indivision classique ;
- Investissement locatif : réunir plusieurs investisseurs pour détenir un ou plusieurs biens à mettre en location, sécurisant les investissements et partageant les responsabilités ;
- Acquisition entre amis : mutualiser les moyens pour acquérir une résidence secondaire ou un bien d’exception inaccessible individuellement.
Ces exemples poussent souvent à recourir aux services de professionnels et plateformes pour naviguer dans les méandres administratifs et garantir une structure solide.
FAQ – Questions fréquentes sur la création d’une SCI avec Legalstart
- Peut-on créer une SCI seul sans professionnel ?
Oui, il est possible d’effectuer toutes les démarches soi-même ou via des plateformes en ligne. Toutefois, pour éviter erreurs et litiges, un avis juridique est recommandé. - Quel est le capital minimum pour une SCI ?
Il n’y a pas de capital minimum légal ; un capital de 1 € est suffisant. Cependant, il doit être adapté au projet pour rassurer les partenaires. - Quel est le délai moyen d’immatriculation ?
Une fois le dossier complet, le greffe procède à l’immatriculation sous 24h à 48h. - Quelle est la différence entre SCI à l’IR et SCI à l’IS ?
La SCI à l’IR est fiscalement transparente, les associés déclarent leur quote-part. La SCI à l’IS est imposée directement et bénéficie de charges déductibles comme les amortissements. - Doit-on obligatoirement publier une annonce légale ?
Oui, c’est une formalité obligatoire pour la validité de l’immatriculation et la publication dans un JAL doit être prouvée.
